La TVA sur la réparation des vélos augmente !

Depuis le début des années 2000, sur la proposition d’une directive européenne, l’état fédéral baissait le montant de la TVA sur des services à forte intensité de main d’oeuvre comme la réparation des vélos, mais aussi des chaussures, ou encore des vêtements.

Ainsi, lorsque l’on faisait réparer et entretenir son vélo, on payait 6 % de TVA sur l’opération, pour autant que le prix des pièces n’excède pas le prix de la main d’oeuvre.

Par exemple, pour faire remplacer une paire de pneus et une paire de patins de frein, un client payait :

Dans le cas où le prix des pièces excédait le prix de la main d’oeuvre, le taux de TVA appliqué était de 21% sur l’ensemble de la facture.

Depuis ce 1er juillet les choses ont changé : le taux de TVA sur la main d’oeuvre reste à 6 %, mais le taux de TVA des pièces passe à 21 %.

En reprenant le même exemple, un client paiera donc :

Cette mesure impacte surtout les entretiens et réparations réalisés sur des vélos modestes / utilitaires. Sur les opérations réalisées sur un vélo haut de gamme et/ou sportif, le prix des pièces dépasse souvent le prix de la main d’oeuvre. Nous trouvons cette mesure regrettable car elle impacte directement les personnes qui font le choix d’une mobilité douce et ceux qui n’ont d’autre choix qu’une mobilité peu coûteuse.

Il est primordial, et donc important d’encourager et inciter les utilisateurs, d’entretenir régulièrement leur vélo afin :

  • qu’il reste sûr et fiable. Pour rouler en toute sécurité, il est nécessaire de vérifier régulièrement le fonctionnement des freins, le serrage des composants, l’état des composants vitaux (direction, cadre,…), ainsi que l’usure des pneus.
  • qu’il roule plus longtemps. Afin qu’un vélo ait une durée de vie plus longue, il est primordial de l’entretenir régulièrement. Des petits réglages et le remplacement régulier de certaines pièces préviennent une usure précoce.
  • qu’il procure plus de confort et de plaisir. On roule plus volontiers sur un vélo confortable, bien réglé et qui roule fluidement sans bruit. Cela passe par des passages réguliers chez un vélociste ou dans un atelier.

Si cette mesure simplifie le travail administratif des vélocistes et ateliers, elle est contre-productive par rapport aux bonnes mesures qui sont prises au niveau fédéral et régional en faveur de l’utilisation du vélo comme mode de déplacement : indemnités kilométriques, test de vélos à assistance électrique, législation sur les vélos à assistance électriques,…